Tout a commencé par l’idée d’une reconversion.

J’étais assistante socio-éducative et à la suite d’une expérience difficile sur mon lieu de travail,  j’ai décidé de me réorienter.

C’est en 2013lors de ma formation duale de photographe au CEPV de Vevey et en entreprise que je me suis intéressée à l’impact qu’ont les images.

Celles-ci provoquent en nous des émotions, qu’elles soient positives ou négatives mais les images  nous font indéniablement réagir. 

J’ai pu remarquer et observer ces réactions émotionnelles fortes chez mes clients lors de prise de vue portrait et des photos d’identité :

 « Je ne suis pas photogénique. »

« Je ne m’aime pas sur les photos. »

« Je suis toujours moche en photo ! » etc…

C’est alors que j’entrais, sans m’en rendre compte, dans un accompagnement, une écoute active  afin que mes clients se détendent et apprécient le moment.  Ce moment photographique n’était pas que technique, bien au contraire je compris toute la dimension  humaine et psychologique qui se cachait derrière une image de soi.

A la suite de ces séances photos bienveillantes, j’ai reçu des remerciements de la part des clients et certains  s’aimaient enfin en photo. 

Cela a été le déclencheur d’un nouvel intérêt du soin à l’autre, je voulais pouvoir proposer des séances photos thérapeutiques, travailler sur la représentation et l’image que les gens ont d’eux-mêmes. 

Je voulais faire de la photothérapie.  Je ne savais pas par où commencer … 

Il était important pour moi de trouver une formation reconnue et avec certificationmais il n’y avait pas grand-chose en suisse à ce moment ...alors j’ai cherché. 

Puis, en 2014, comme la vie est faite d’incroyable rencontre, j’ai reçu au studio une cliente qui souhaitait un portrait d’elle à l’identique  de celui qu’elle avait fait lors de ses 16ans, elle en avait 50 ans à ce moment-là.

Après avoir observé et scruté le cliché minutieusement,  je l’ai installée et c’était parti pour la prise de vue. Elle a été stupéfaite de la ressemblance à la mimique près entre les deux photos.  C’est alors qu’elle me proposa de participer à la formation Bodysytemics® qui était un nouveau courant psychologique de l’étudedu non-verbal. Je fus diplômée, 2ans après, comme spécialiste en langage non-verbal BSM®.

Cette même année,  j’ai découvert LA formation en photothérapie par Emilie Danchin, psychothérapeute, hypnothérapeute ericksonienne et artiste photographe. Elle nous a partagé son savoir et ses découvertes sur l’image.

J’ai suivi les 2 modules d’accompagnement par l’image de sa méthode Analytique photographique®, méthode reconnue au Canada, USA, en Italie et dans les pays anglo-saxons.  

En 2020, je me suis intéressée aux dessins, aux dessins d’enfants plus précisément car en parallèle de mon travail de photographe, j’exerçais comme ASE en crèche. Je me suis formée à l’analyse de dessins avec Patricia Elwood, psychologue et analyste Jungienne car un dessin spontané est l’image de notre état intérieur. J’ai fait le lien qu’entre une image photographique et une image dessinée, notre cerveau la comprenait comme une image en soi. 

Il y a un lien entre nos images intérieures et les images extérieures. Celles-ci se complètent et sont interdépendantes dans notre évolutionet notre bien-être.

Par la suite, je me suis intéressée à l’analyse des rêves qui fonctionnent par images et représentations archétypales. Ce qui m’a amené à l’hypnose et l’importance de l’imaginaire.  

Cette formation d’hypnothérapeute a MHP Centrum, m’a permis de boucler mes recherches sur l’impact des images.

Lorsque celles-ci sont éparpillées, déchirées, abimées ou déstructurées, la clef est de faire appel à votre propre résilience.

Je souhaite contribuer à vous accompagner sur le chemin de la ré-harmonie et de la reconstruction de votre perception de vous-mêmedans le monde qui vous entour et à faire ressortir du beau de vos expériences et de vos imperfections. 

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